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Lecteurs

jeudi 21 octobre 2010

Dans la préparation et la célébration des messes dominicales, certains laïcs prennent une part particulière.

Leurs fonctions sont variées : certaines requièrent de réelles compétences techniques (organiste, animateur de chant), d’autres exigent le respect de quelques règles précises de célébration (lecteur, sacristain), d’autres encore demandent juste un peu de sens de l’organisation : prévoir, organiser et coordonner (coordinateur, liturge).

LE LECTEUR.

Lire un texte sacré c’est proclamer la parole divine à l’assemblée et cela demande un peu de préparation.

Pour ceux qui acceptent de lire, voici quelques recommandations.

Préparation

  • Articuler au moins une fois le texte pour éviter les pièges phonétiques.
  • Comprendre le sens du texte.
  • Saisir l’architecture du texte, ses articulations, ses sommets, sa pointe.

La lecture Prendre une position stable au lieu prévu (ambon). Regarder l’assemblée en attendant l’attention. Dire le titre en regardant l’assemblée. Parler lentement et distinctement en regardant son texte (ce qui évite déjà de perdre le fil). Il s’agit de proclamation de la Parole (et non de déclamation). Le lecteur, serviteur de la Parole doit se mettre derrière celle-ci. Il n’est pas Saint Paul, Saint Pierre, etc. Donc, éviter le ton chantant, accrocheur ou théâtral.

Pour aller plus loin : un petit texte du théologien Bonhoeffer (« De la vie communautaire »).

On s’apercevra bientôt qu’il n’est pas facile de lire la Bible aux autres. Plus l’attitude intérieure vis-à-vis du texte sera dépouillée, humble, objective, plus la lecture sera adéquate… Une règle à observer pour bien lire un texte biblique, c’est de ne jamais s’identifier avec le « je » qui s’exprime. Ce n’est pas moi qui m’irrite, qui console, qui exhorte, mais Dieu. Certes, il n’en résultera pas que je lirai le texte en prenant un ton monotone et indifférent : au contraire, je le ferai en me sentant moi-même intérieurement engagé et interpellé. Mais toute la différence entre une bonne et une mauvaise lecture apparaîtra lorsqu’au lieu de prendre la place de Dieu, j’accepterai tout simplement de le servir. Sinon je risque… d’attirer l’attention de l’auditeur sur ma personne et non sur la Parole : c’est le vice qui menace toute lecture de la Bible.