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Nouvel article

samedi 10 décembre 2016, par paroissebonniere

Dimanche de la Joie

Il y a de la joie !


Nous célébrons aujourd’hui le 3ème Dimanche de l’Avent appelé le Dimanche de la joie, le Dimanche Gaudete. Gaudete est le premier mot de l’antienne d’ouverture de la messe grégorienne : Gaudete, in Domino semper : iterum dico, gaudete. Dominus enim prope est. Soyez dans la joie du Seigneur, soyez dans la joie, le Seigneur est proche !

C’est un dimanche de joie qui verra le prêtre quitter les habits liturgiques violets qui représentaient ce temps de pénitence de l’Avent et revêtir le rose, comme pour exprimer une joie de Noël anticipé. L’autel pourra être orné de fleurs et les orgues se feront entendre de façon plus solennelle.

L’Avent est un temps de pénitence car c’est un temps de purification et de recueillement qui nous prépare à la venue du Sauveur. Toutefois, la liturgie nous offre ce troisième dimanche de l’Avent pour marquer une halte et une pause. La couleur rose, couleur de l’aurore, qui marque, au milieu de ce temps de pénitence, une pause où l’Église vise à mieux faire entrevoir la joie de Noël qu’elle prépare, à donner courage pour les dernières étapes à parcourir et à rendre grâce pour les oeuvres déjà accomplies. Jésus-Christ sera « la rosée pour Israël, il fleurira comme le lys » nous a annoncé le Prophète Osée (Os XIV, 6).

Gaudete : c’est la joie d’un Dieu qui se fait proche. Gaudete, cette joie qui monte, c’est la joie chrétienne, la joie de voir le Christ qui se fait homme parmi les hommes. « Savoir que Dieu est proche, attentif et plein de compassion, non indifférent, qu’il est un père miséricordieux qui s’intéresse à nous dans le respect de notre liberté, est motif d’une joie profonde que les aléas du quotidien ne peuvent atténuer. [...] La caractéristique unique de la joie chrétienne est qu’elle peut être partagée avec la souffrance puisqu’elle est entièrement basée sur l’amour. En effet, le Seigneur qui nous est proche au point de se faire homme vient pour communiquer sa joie, la joie d’aimer. C’est seulement ainsi que l’on comprend l’allégresse sereine des martyrs jusque dans l’épreuve, ou bien le sourire des saints de la charité face à qui souffre. C’est un sourire sans offense, qui console… » Saint Jean-Paul II lors de son angélus du 3e dimanche de l’Avent en 2003

Puisse le Seigneur vous remplir de sa joie afin d’avoir le coeur préparé à l’accueillir au soir de Noël. Que Dieu vous bénisse !

Abbé Landry Védrenne, curé doyen