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Dimanche 22 novembre 2020
Solennité du Christ, Roi de l’Univers

dimanche 22 novembre 2020, par paroissebonniere

« Venez à moi, les bénis de mon Père ! »

Ce dimanche, la liturgie nous invite à fêter le CHRIST ROI de
l’UNIVERS . Sans pouvoir célébrer la messe en public pour les
paroissiens, cette fête qui clôt le Temps Ordinaire avant l’AVENT, nous projette à la FIN des TEMPS, au Jugement des Nations où la MISERICORDE DIVINE se révèle salvatrice pour les âmes qui auront vécu sel on la bonté de leur conscience et de leur coeur et qui, sans le savoir, auront honoré le Christ dans ceux qui sont dans la pauvreté, le besoin matériel, affectif, spirituel…

Ces temps de confinement où le ‘politique’ (malgré la séparation de
l’Eglise et de l’Etat Loi 1905 se mêle de régler, d’interdire ou d’autoriser la vie spirituelle et liturgique des croyants, nous donne d’entrer dans des relations différentes dans le vécu et l’expression de notre foi.

Ce passage d’Ezéchiel, que j’affectionne particulièrement, résonne
dans ma vie de prêtre lorsque chaque jour je rencontre des âmes qui ont été touchées par la grâce de Dieu et qui désire nt vivre la grâce du baptême, de la confirmation et de la communion eucharistique alors même qu’ell es n’ont eu que peu de contact avec l’Eglise institutionnelle.

« C’est MOI qui ferai paître mon troupeau » avertit DIEU après avoir
dénoncé le comportement des bergers qui sont « bergers pour eux mêmes [et] pas pour les brebis, mon troupeau s’égare…mes br ebis sont dispersées…personne ne part à leur recherche » . E n ces temps de troubles où prêtres et laïcs vivons confinés chacun chez soi cet oracle de Dieu résonne d’une manière particulière aux oreilles des pasteurs ; mais comment faire pour rassembler l e troupeau des brebis du Seigneur alors que c’est interdit par le pouvoir politique, alors que la proposition de recevoir Jésus Hostie en dehors de la messe ne trouve que peu d’écho chez les fidèles.

Cette pandémie révèle « une apostasie silencieuse » c omme le disait
Benoît XVI : la situation facilite l’éloignement des coeurs de la vie sacramentelle mais aussi de la vie d’intimité avec DIEU… NE NOUS ENDORMONS PAS : VEILLONS ET PRIONS comme Jésus nous l’a demandé,

LE SEIGNEUR VIENT ! TENEZ VOUS PR Ê TS

Que le Seigneur nous bénisse et nous fasse grandir dans son Amour et dans le désir de la sainteté et de son Salut.

Père Didier Lenouvel, Curé