Dimanche 14 février 2021
6ème dimanche du T.O. B

Le 11 février nous avons fêté Notre Dame de Lourdes où Marie
a invité Bernadette à prier pour la guérison des hommes malades du
péché. En ce lieu béni la grâce divine s’est souvent déployée dans les
corps malades révélant par des miracles étonnant s la Présence de la
Puissance de Dieu.

Jean Paul II a institué le 11 février journée de prière pour les malades : ce jour là,
l’Eglise comme son Seigneur, dispense la grâce divine p ar ce sacrement qui fortifie,
réconforte et parfois guérit les malades quel que soit leur âge.

Prendre soin des malades, des personnes faibles, âgées ou handicapées est pour
l’Eglise et chaque chrétien le moyen de vivre la Miséricorde du Coeur de Dieu et de
rappeler que la plus grande richesse de la Création, c’est l’Homme.

Qu’importe que le handicap le défigure, qu’importe que l’âge le rende sénile ou lui
fait perdre ses moyens, qu’importe que la maladie le rende amer ou incapable de
travailler, seule c ompte la richesse dont l’Homme et porteur : qu’il soit enfant,
adolescent, adulte, vieillard, ce n’est pas la richesse qu’il pourrait produire qui fait sa
valeur, ni même la plus ou moins grande capacité à vivre des relations humaines
sociales, amicales, f amiliales : l’Homme est par lui même et en lui même un trésor,
une richesse inestimable, c’est pourquoi nous devons lui accorder la plus grande
attention et à l’imitation de Jésus le plus grand amour. Le chrétien porte sur les
malades le regard de Dieu qui voit au delà de l’apparence, comme Dieu le chrétien
plonge au « Coeur » même de tout être humain qu’il soit défiguré ou non par la laideur
du péché ou de la maladie.

La Charité nous oblige à non seulement prendre soin de l’Homme en devenir qu’il
soit embr yon ou bébé en devenir refusant de le « chosifier » par la PMA et la GPA,
refusant de le supprimer qu’il soit vieillard, malade, handicapé ou non désiré.
L’Evangile à la suite de la Bible du peuple hébreu, nous rappelle qu’il n’y a de
richesse que d’homme , tout le reste n’est qu’accessoire. Seul l’Homme compte dans
sa féminité ou sa masculinité. Rien ne serait plus contraire au dessein de Dieu que
l’Esprit du monde qui ne voit l’Homme que comme un variable économique ou
politique. C’est l’économie et toute la société qui doivent être au service du bien de
l’Humanité. Le monde chrétien l’avait fait comprendre à l’Empire Romain : César doit
être soumis à Dieu en se mettant au service de l’Homme.

Puisse Dieu nous préserver de toute tentation, de César, d’asservir l’Homme
politiquement, idéologiquement, médicalement.

Que Notre Dame de Lourdes intercède dans le Coeur de son Divin Fils et protège
la France, fille aînée de l’Eglise, et le monde du Pouvoir de Satan qui salit, pervertit et
détruit l’H omme créé image et ressemblance de Dieu

Père Didier Lenouvel