Dimanche 2 mai 2021
5 ème dimanche de Pâques-B

« Demeurez en Moi comme Moi en vous…. »

« Moi, Je suis la Vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en Moi(…) porte beaucoup de fruits » Le Seigneur Jésus prend l’image du cep de vigne et des sarments pour nous donner de comprendre à quelle intimité nous sommes appelés en tant que disciples.

Seul le disciple qui vit-dans la prière et par les sacrements- une étroite union avec le Christ Jésus peut révéler une vie féconde ; « en dehors de Moi, vous ne pouvez rien faire », l’intimité de vie dans l’Esprit Saint avec Jésus nous donne d’être uni au Père Eternel, source de toute vie et de toute fécondité. Seule la sève qui découle du Cœur de Dieu, du Cœur de la Ste Trinité, permet de porter du fruit.

Le Père est la source de toute chose et à l’origine de tout le créé. C’est la Volonté du Père qui engendre le Fils dans l’Esprit. C’est l’Esprit Saint de Dieu qui par le Fils donne les grâces du Père Eternel. « en dehors de Moi, vous ne pouvez rien faire » nous dit Jésus. Il en est pour chacun de nous comme pour Jésus : en dehors de son Union au Père Eternel Il ne peut œuvrer avec la Puissance de l’Esprit Saint du Père qui Lui donne d’agir. L’Unité Trinitaire nous donne de comprendre à quelle unité nous sommes appelés avec DIEU. En dehors de Dieu, nous ne pouvons rien faire qui ait la fécondité spirituelle et mystique de Dieu qui révèle sa Sainteté.

En dehors de Moi, dit Jésus vous serez comme un sarment desséché, comme du bois mort. Nous comprenons pourquoi St Paul veut entrer dans l’Eglise et être agrégé à la communauté des disciples du Christ, à la Communauté des croyants car « hors de l’Eglise, point de Salut » dit l’adage qui est toujours d’actualité. C’est dans l’Eglise que se déploie l’Esprit Saint ; c’est dans l’Eglise, par l’Eglise et avec l’Eglise que la vie de Dieu devient féconde dans nos vies et que nous pouvons « porter beaucoup de fruits ».

Les baptisés qui n’ont pas de lien vivant avec l’Eglise, qui souvent n’ont pas été catéchisés, finissent par perdre la foi au ‘dieu naturel’ auquel ils croient ; je le constate tous les jours. Ils passent de l’indifférence à l’ignorance pour finir, pour beaucoup, au refus de Dieu ou à la contestation de son existence.

Puisse le Seigneur nous conduire dans la Vérité et nous établir en Dieu pour la fécondité de son Amour.

Père Didier Lenouvel, Curé