Dimanche 7 novembre 2021,
32ème dimanche du T.O. B

« Elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »Mc 12,,⁴⁴

Les lectures de ce dimanche nous donnent d’approcher la générosité de la veuve de Sarepta et celle du temple de Jérusalem. L’une et l’autre sont dans une situation de précarité matérielle mais cela ne les empêche pas, pour DIEU, de poser un geste qui engage leur vie présente et leur avenir. L’une comme l’autre s’offre dans le don qu’elles font, à l’exemple de DIEU, une fois pour toute dans la totalité de leur être. Cet ‘Acte suprême de charité’, elles le font en connaissance de cause, en ayant mesuré les conséquences pour le présent : le dénuement total et, peut-être, la mort physique dans un avenir proche.

En ce mois de novembre, la mort est le sujet premier ; d’abord célébrée comme le don de la VIE en la personne des saints, ensuite comme la conséquence du péché originel le jour où nous prions pour les défunts qui ne sont pas encore saints par leur faute, leurs actes, leurs négligences, leur insouciance…

Ce mois de novembre nous oblige à poser un acte de don total, celui qui engage notre vie dans un élan de charité qui rejoint celui de ces femmes de l’Ecriture. Ce don est celui de notre prière, peut-être, aussi celui de nos sacrifices, mieux de nos mortifications, pour offrir la vie du ciel aux défunts. Bien sûr, nous savons que les âmes qui sont au purgatoire sont déjà sauvées mais, sans nous, elles ne peuvent accéder rapidement à la joie plénière de la béatitude de tous les élus.

En ce mois de novembre, nous sommes appelés, d’une certaine manière, à une mort à nous-même pour être fidèle à la prière pour les défunts, chaque jour, par la méditation du chapelet, la prière d’intercession, d’adoration, de supplication, etc…

Beaucoup de gens y voient une perte de temps, un abandon inutile de ce qui fait notre vie, sa richesse, sa fécondité dans l’action lorsqu’il faut s’arrêter pour prier pour les défunts qui a leurs yeux n’ont plus besoin de rien puisqu’ils sont morts (CQFD) et que soit, ils sont sauvés par Dieu, soit ils se sont damnés, soit il n’y a rien après la mort : dans l’un ou l’autre cas nous n’y pouvons plus rien. Certains chrétiens pensent cela oubliant que DIEU dans sa Miséricorde a accueilli le don de son Fils Jésus comme « prix de la Rédemption » pour le salut des âmes, pour le salut de NOTRE âme.

A l’imitation de Jésus nous sommes appelés à entrer dans cette même attitude, dans cette même ‘charité suprême’ pour les âmes afin de leur obtenir la plénitude de la VIE Eternelle en DIEU dans la joie de tous les saints. Ce dont nous pouvons être sûrs, c’est que la récompense sera grande pour nous car si au lieu de prendre sur notre ‘superflus’, c.ad.de faire une petite prière de temps en temps, nous entrons dans un mois de prière pour les défunts et que cela nous coûte, notre récompense sera grande dans les cieux. Bon mois de prières pour les défunts, unis dans la Suprême Charité du Coeur de DIEU.

Paternellement vôtre ! Père Didier LenouveL-curé-