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Dimanche 28 novembre 2021,
1er dimanche de l’Avent

vendredi 26 novembre 2021, par paroissebonniere

Il est venu, Il vient, Il viendra !

L’Eglise entre dans ce temps de l’Avent qui nous prépare aux Fêtes de Noël, à la venue de Dieu en notre humanité.

Comme le font remarquer les Pères de l’Eglise, ceux sur qui se fonde la théologie, il y a 3 venues du Christ en notre humanité :

- la première a eu lieu, il y a plus de 2000 ans lorsqu’une Vierge appelée Marie fût le berceau de l’incarnation de Dieu ;

- la seconde viendra lorsque Dieu récapitulera toute chose en Lui, les êtres visibles et invisibles et qu’adviendra une terre nouvelle et des cieux nouveaux.

- Enfin la troisième a lieu chaque fois qu’un coeur, qu’une âme se tourne dans la prière ou la méditation des Ecritures vers ce Dieu qui s’est fait Emmanuel c’est-à-dire Dieu-avec-Nous.

Depuis l’Annonciation, Marie porte en son sein, le Fils de Dieu fait chair.

Elle s’est mis au service d’Elisabeth, sa cousine qu’on appelait la stérile qui enfanta le fils de la Promesse, celui qui devait préparer les chemins du Seigneur. Cette maternité, cette grossesse, révélation du Don de Dieu que toute maternité révèle et pour qui une soirée de prière sera vécue dans bon nombre de paroisses est l’image de notre vie, de notre croissance humaine et spirituelle. Nous sommes venus au monde. Toute vie, la vôtre comme la mienne, peut être comparée à une grossesse qui, après celle que nous avons vécue intra-utérine, nous enfante à la Vie Eternelle.

Notre vie est comme une gestation qui nous prépare à notre naissance au Ciel : celle qui adviendra à notre décès.

Comme nous avons grandi dans les entrailles de notre mère sans savoir, ce qui allait nous arriver, sans imaginer la beauté de l’amour que nous allions découvrir, la vie spirituelle du chrétien, dans la foi pure, est une croissance dans l’ordre de la sainteté à venir dans laquelle nous naîtrons lorsque, par notre mort, nous surgirons dans le monde divin.

Nous serons comme tout nouveau-né, à la fois apeurés et éblouis. Il nous faudra vivre un temps d’adaptation comme les bébés en couveuse. Ce temps est celui de la Foi sur terre qui nous prépare et nous donne de grandir humainement, mais aussi spirituellement dans l’espérance de ce qui adviendra.

Il nous faut préparer les chemins du Seigneur en préparant notre coeur à accueillir l’inconnu de Dieu qui pourtant nous est connu et nous a été révélé par le Christ et l’Eglise dans l’attente de sa venue aujourd’hui et demain.

Paternellement vôtre ! Père Didier LenouveL-curé-