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Dimanche 19 et 26 décembre 2021,
4ème dimanche de l’Avent- Dimanche de la Sainte Famille

mercredi 22 décembre 2021, par paroissebonniere

« Dieu parmi nous »

La gloire de l’homme c’est Dieu ; mais le propre de l’homme, c’est
de recevoir l’oeuvre de Dieu, toute sa sagesse et sa force. Comme
un médecin fait ses preuves auprès des malades, ainsi Dieu se
manifeste aux hommes. Et voilà pourquoi Paul déclare : Dieu a
tout enfermé dans l’incrédulité, pour accorder à tous sa miséricorde ; et il
disait cela de l’homme : l’homme avait désobéi à Dieu, et avait été rejeté de
l’immortalité ; il a ensuite obtenu par le Fils de Dieu la miséricorde qui lui
permet de recevoir par le Fils l’adoption filiale.

Car celui qui, sans orgueil ni prétention, garde la vérité quant aux choses
créées, et quant au Créateur, Dieu, le maître de toutes les choses auxquelles il
donne d’être, celui-là qui demeure dans son amour, dans la soumission et
l’action de grâce, il recevra de Dieu une gloire plus grande et de devenir
progressivement semblable à celui qui est mort pour nous.

Car voici que le Verbe s’est fait semblable à la chair de péché : cela
d’abord pour condamner le péché et, en tant que condamné, le rejeter hors de
la chair, cela aussi pour inciter l’homme à lui devenir semblable en lui donnant
mission d’être l’imitateur de Dieu, en le rangeant sous l’obédience du Père,
pour qu’il voie Dieu, et en lui donnant de saisir le Père.

Oui, c’est le Verbe de Dieu, qui a habité en l’homme, et qui s’est fait fils
de l’homme, pour habituer l’homme à recevoir Dieu, et habituer Dieu à habiter
en l’homme comme cela paraissait bon au Père.

Voilà pourquoi le Seigneur lui-même nous a donné le signe de notre
salut ; c’est Dieu parmi nous né de la Vierge. En effet le Seigneur lui-même a
sauvé les hommes, car les hommes ne pouvaient d’eux-mêmes se sauver. Cette
infirmité de l’homme, Paul la proclame en ces termes : Je sais que le bien
n’habite pas en ma chair. Il veut dire par là que le bien de notre salut ne vient
pas de nous mais de Dieu. Il dit encore : Pauvre de moi, qui me libérera de ce
corps de mort ? et il nous présente alors le libérateur : la grâce de Jésus Christ
notre Seigneur. Isaïe a dit de même : Soyez fermes, mains molles et genoux
tremblants. Courage ! Coeurs faibles. Soyez fermes et ne craignez pas ! Voici
notre Dieu : il prononcera son jugement et rendra justice : il viendra lui-même
nous sauver. Car nous ne pouvons être sauvés par nous-mêmes, mais par le
secours de Dieu. TRAITÉ DE S. IRÉNÉE CONTRE LES HÉRÉSIES

Bon et Saint Noël ! Père Didier LenouveL-curé-