Dimanche 10 avril 2022,
Dimanche des Rameaux

L’Elu entre à Jérusalem ; qui entrera à l’Elysée ?

En ce dimanche des Rameaux, l’Elu entre triomphalement à Jérusalem : le peuple acclame Jésus comme le Messie et quelques jours après il vociféra contre Lui l’entrainant sur l’autel de la croix.
Ce dimanche est le jour où le peuple de France doit choisir « l’élu », celui qui sera acclamé comme le ‘premier’ d’entre nous, celui qui nous représentera aux yeux de Dieu et des hommes et gouvernera notre Nation.
Le destin éternel de l’humanité était dans les mains du Christ ; c’est le don total qu’Il fait de Lui-même qui nous ouvre un avenir éternel. L’« élu » de l’élection présidentielle française aura, lui aussi, à un niveau moindre, à conduire la France vers un avenir qu’elle espère éternel.
Les chrétiens sont appelés à discerner qui sera à la tête de notre pays pour 5 ans ou plus : sera-ce une femme ? un homme ? qu’importe seules les valeurs intellectuelles et morales de la personne candidate comptent, seules les propositions économiques, sociales et sociétales, etc.. doivent guider notre choix sachant que nous sommes dans une société imparfaite et que toutes les propositions mises en avant doivent être vues, lues, méditées à la lumière de l’Evangile et du « Bien commun »..
Le Cardinal Ratzinger, à la demande du saint pape Jean-Paul II, redisait l’enseignement social de l’Eglise et rappelait que 3 principes étaient non-négociables :

1. La protection de la vie à toutes ses étapes, de la conception à la mort naturelle (ce qui excluent les candidats qui prônent l’avortement et l’euthanasie, entre autres réalités jugées comme un progrès sociétal) ;
2. La reconnaissance et la promotion de la structure naturelle de la famille-comme union entre un homme et une femme-fondée sur le mariage ;
3. La protection du droit de la liberté des parents à éduquer leurs enfants (selon leur Foi, leur éthique morale, etc…)

D’autres critères ont été définis comme non négociables : le respect et la protection de l’embryon humain ; la protection sociale des mineurs ; la libération des victimes des formes modernes d’esclavage ; le droit à la liberté religieuse ; le développement dans le sens d’une économie qui soit au service de la personne et du bien commun, dans le respect de la justice sociale, du principe de solidarité humaine et de la subsidiarité ; la paix.
Les évêques de France expliquent que « s’abstenir de voter est un manquement à la responsabilité qui incombe à chacun à l’égard de tous : assumer cette responsabilité est un devoir qui demeure même dans des institutions toujours imparfaites et toujours perfectibles ».
Votez, demain, à la lumière de l’Esprit Saint et pour le Bien commun de notre Nation.

Bonnes et Saintes Fêtes des Rameaux !

Père Didier LenouveL